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1er octobre 2008
De même que Husserl, sachant fort bien que la Terre tourne sur elle-même à 465 m/s à l’équateur et autour du soleil à 30 km/s, pouvait cependant affirmer que, pour nous, « la Terre ne se meut pas », Michel Henry, en bon phénoménologue, sachant fort bien qu’il existe des étants indépendamment de lui et qui suivent leurs lois propres, peut cependant affirmer que cette vérité est purement abstraite et ne concerne guère les vivants. Dans le cas particulier de l’art, que vous évoquez, il faut même dire que les éléments apparemment objectifs de l’œuvre (la toile, le cadre, les pigments…) sont en réalité toujours-déjà inclus dans le projet subjectif de l’artiste qui n’utilisera évidemment pas n’importe quelle grammage, n’importe quel bois, n’importe quelle nuance de couleur en fonction de l’œuvre imaginée. L’intérêt majeur de cette analyse de l’art est de nous amener à comprendre que s’il existe bel et bien des éléments objectifs du monde ils ne nous sont jamais donnés que dans et par nos expériences subjectives qui leur confèrent ainsi, selon l’intuition de Kandinsky, le caractère d’être un cosmos vivant. Dans Philosophie et phénoménologie du corps, on pouvait lire déjà : « Le monde est traversé par une vie qui est la mienne : je suis la vie du monde. » (p. 44)
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