Contact 24 février 2008
Par ailleurs c’est ce que nous indique notamment l’introduction du livre récent Les neurones miroirs de Giacomo Rizzolati (l’autre chercheur à l’origine de leurs découvertes), lorsque il nous dit par exemple : « Certes en tant que nous sommes doués de capacités cognitives supérieures, nous pourrions réfléchir sur ce que nous avons perçu, et déduire les éventuelles intentions, attentes ou motivations qui donneraient la raison des actions accomplies par les autres. Toutefois, notre cerveau est capable de comprendre ces dernières immédiatement, de les reconnaître sans avoir recours à aucun type de raisonnement, en se fondant uniquement sur ses propres compétences motrices. Le système des neurones miroirs apparaît ainsi décisif pour l’émergence comme objet d’étude de ce terrain d’expérience commune où s’enracine notre capacité d’agir non seulement comme sujet individuel mais aussi et surtout comme sujet sociaux. » (p.10-11). Ainsi nous avons une corroboration de la phénoménologie henryenne du corps subjectif, de la chair comme expérience intime, en soi de la vie, comme un Je Peux originaire qui me donne accès alors au monde et à autrui. En soi (dans l’intimité de sa chair) et non dans un ailleurs. Manuel SANCHEZ bas |