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24 février 2008


- « la manière dont une pensée objective de la vie s’épuise à circonscrire dans l’élément de l’extériorité une tonalité phénoménologique que Michel Henry réfèrerait à l’affectivité transcendantale, excluant la dimension ekstatique du monde »

- Je ne suis nullement d’accord avec vous. Au contraire j’y vois une confirmation neurologique, une autre que celle que nous signale le site Michel Henry à propos des travaux de Antonio Damasio (Le sentiment même de soi), de la phénoménologie du corps de Michel Henry. Elles fondent ni plus ni moins que notre appréhension du monde, notre relation à autrui repose sur l’expérience intime de soi, de son propre vécu corporel. Ce que j’ai donné comme lien et texte le dit explicitement : « Une telle connaissance personnelle liée à l’expérience de notre propre corps rend possible notre mise en phase intentionnelle avec autrui, qui à son tour constitue un ensemble multiple d’intersubjectivité partagée » .

Par ailleurs c’est ce que nous indique notamment l’introduction du livre récent Les neurones miroirs de Giacomo Rizzolati (l’autre chercheur à l’origine de leurs découvertes), lorsque il nous dit par exemple : « Certes en tant que nous sommes doués de capacités cognitives supérieures, nous pourrions réfléchir sur ce que nous avons perçu, et déduire les éventuelles intentions, attentes ou motivations qui donneraient la raison des actions accomplies par les autres. Toutefois, notre cerveau est capable de comprendre ces dernières immédiatement, de les reconnaître sans avoir recours à aucun type de raisonnement, en se fondant uniquement sur ses propres compétences motrices. Le système des neurones miroirs apparaît ainsi décisif pour l’émergence comme objet d’étude de ce terrain d’expérience commune où s’enracine notre capacité d’agir non seulement comme sujet individuel mais aussi et surtout comme sujet sociaux. » (p.10-11).

Ainsi nous avons une corroboration de la phénoménologie henryenne du corps subjectif, de la chair comme expérience intime, en soi de la vie, comme un Je Peux originaire qui me donne accès alors au monde et à autrui. En soi (dans l’intimité de sa chair) et non dans un ailleurs.

Manuel SANCHEZ

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