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4 octobre 2008

Merci Manuel Sanchez et Roland Vaschalde (que j’ai remercié dans un message sans grand contenu qui n’est pas arrivé sur le site).

Tout cela est très éclairant et je compte lire cet ouvrage (pour l’instant j’ai juste le temps de lire les entretiens dans mes pauses café).

Je dois avouer qu’il y a pour un commençant dans cette philosophie une sorte d’épreuve de la dé-ontologisation du monde (je ne sais si le terme est approprié). Lisant un auteur comme Michel Henry, qui pousse la phénoménologie dans sa logique ultime, on se demande parfois que faire de cette autonomie des étants, du moins qu’en faire d’autre que cette certitude que leur indubitable permanence suscite en nous d’un être du monde totalement indépendant de notre subjectivité, que ce soit celle définie par la phénoménologie de Husserl ou celle de Michel Henry. Serait-ce là cet « horizon » dont il est souvent question et qui échappe complètement à mes tentatives de le penser (sans doute devrais-je essayer de l’éprouver comme tel) ?

Le fait que les choses, bien que posées dans l’existence par notre expérience, ne réclament pas notre présence pour exister de manière autonome… voilà sans doute ce qui est cause qu’on leur attribue spontanément la qualité d’être dans l’absolu en dehors des modalités de leur apparaître. Je pressens que mieux on clarifie ces « questions d’élèves » et mieux on peut progresser ensuite dans cette phénoménologie de la vie. C’est pourquoi je m’y attarde, j’y laisse coller une pensée hébétée par la nouveauté de l’approche, espérant faire ainsi l’économie de devoir devenir un philosophe à part entière pour comprendre entièrement cette pensée de la vie, qui me paraît être surtout une pensée dans la vie et, à ce titre, me passionne.

Je me demande dans quelle mesure ce n’est pas le recouvrement de l’être et du paraître, le fait d’assigner à la manifestation de l’être le réel tout entier, lequel n’existerait pas en dehors de son apparaitre, qui me fait encore un peu problème.

J’ai un peu honte de parler de ces choses que je ne connais presque pas comme si j’en savais quoi que ce soit, mais à défaut de pouvoir tout de suite prolonger mes études de Michel Henry, je suis très heureux de pouvoir progresser par les messages adressés sur ce site.

Il m’arrive de me demander pourquoi des centaines de philosophes, d’exégètes et d’artistes ne se précipitent pas sur le site pour discuter cette pensée magistrale. Peut-être parce que penser dans la vie leur reste encore un peu étrange, sinon étranger ?

Je vous salue très cordialement dans la beauté de la vie.

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