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Congrès International Michel Henry, à Louvain-la-Neuve (Belgique)

Décembre 2010

15-17 décembre 2010

A l’Université Catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve, Belgique), se tiendra à partir du 15 décembre, au Collège Mercier, Institut Supérieur de Philosophie, un Congrès International pour l’ouverture officielle du Fonds d’Archives Michel Henry :

(RE)LIRE Michel HENRY : LA VIE ET LES VIVANTS

Les Archives de Michel Henry ont été généreusement données à l’UCL par Mme Anne Henry, en 2006, par un pacte de donation. Aujourd’hui, l’opération technique et scientifique de leur archivage est achevée et les quelques 40.000 feuillets sont désormais répertoriés et classés. L’ensemble est regroupé dans un local mis à disposition des chercheurs, regroupant également l’oeuvre complète et traduite de M. Henry, des documents audio-visuels, sa bibliothèque, ainsi que la littérature critique consacrée à l’auteur.

L’ouverture du Fonds sera l’occasion, pour toute une génération de chercheurs, de lire ou de relire M. Henry, non seulement comme le philosophe insigne de l’auto-affectivité transcendantale et de l’immanence de la Vie, mais aussi comme un penseur en débat constant avec lui-même et avec ses contemporains, ne conquérant qu’avec réflexion les thèmes essentiels de son oeuvre, les remettant parfois en jeu aux prix d’une méditation renouvelée sur leur cohérence — un Michel Henry, en somme, dont la pensée ne s’épuise pas dans un dire monolithique de la Vie absolue, et ne se contente pas d’« appliquer » des intuitions considérées comme acquises.

En effet, la pensée de M. Henry oeuvre au déploiement d’une architectonique complexe, dont l’enjeu est de saisir les points de passage entre différents plans d’expérience, dont l’unité exige à chaque fois d’être questionnée, dans le principe de sa différenciation interne comme dans les modalités de ses effectuations phénoménologiques concrètes. C’est à l’édification d’un tel « chantier » qu’entend contribuer la réflexion menée en commun autour du thème La Vie et les vivants.

Distribué en séances de conférences plénières et en sessions parallèles de travail, ce colloque international et interdisciplinaire se propose d’interroger la phénoménologie matérielle aux lieux divers où se nouent les rapports de la Vie et des vivants, des vivants avec la Vie et leur propre « vivre », mais aussi des vivants entre eux dans une communauté elle-même « vivante », ceci afin de ressaisir cette topologie décisive pour l’avenir de la philosophie, tant dans son processus d’élaboration et à la lumière de ses propres fondements, que dans les perspectives théoriques et pratiques – encore peutêtre insoupçonnées – qu’elle s’avère susceptible d’ouvrir.

Les langues du colloque sont le Français, l’Anglais, l’Allemand, l’Italien et l’Espagnol.

PROGRAMME DU COLLOQUE

Mercredi 15 décembre

8.45-9.15 : Accueil des participants 9.15 : Mots de bienvenue par les Professeurs Bernard FELTZ (Président de l’ISP) et Jean LECLERCQ (Directeur du Fonds M. Henry)

9.30-10.15 : Grégori JEAN (FNRS-UCL, Belgique) : Intersubjectivité pathétique. Nouvelles perspectives de recherche

10.15-11.00 : Natalie DEPRAZ (Universit・de Rouen, France) : Auto-Affection et autopoièse ;

Pause

11.15-12.00 : Carla CANULLO, (Université de Macerata, Italie) : Pâtir l’immanence. Puissances d’un oxymoron

Lunch

14.00-17.00 : Travaux en sessions parallèles

Section n°1 : Sources et histoire de la philosophie

1. Thierry BERLANDA (Paris, France) : Michel Henry : une nostalgie pascalienne 2. Anne DEVARIEUX (Universit・de Caen, France) : Ce que Michel Henry doit à Maine de Biran 3. Ezio GAMBA (Université du Piémont Oriental, Italie) : Il tema dell’anima nel pensiero di Michel Henry 4. Yukihiro HATTORI (Université Doshisha Tokyo, Japon) : De l’aperception immédiate à l’auto-affection. Une lecture henryenne de Maine de Biran 5. Christophe PERRIN (Université Paris IV-La Sorbonne, France) : Commencer par recommencer. La croisée cartésienne de Martin Heidegger et de Michel Henry

Section n°2 : La constellation phénoménologique 1/2

1. Enrico VICINELLI POLUCCI (Université La Sapienza de Rome, Italie) : La présence de Husserl dans L’essence de la manifestation 2. Mario LIPSITZ (Universidad Nacional de General Sarmiento, Argentine) : Autour de la différence ontologique. L’étant et le monde dans L’essence de la manifestation 3. Jean REAIDY (Université de Kaslik, Liban) : Penser le présent vivant en phénoménologie. D’ Edmund Husserl à Michel Henry 4. Peter GAITSCH (Institut de Philosophie de Vienne, Autriche) : La contribution méthodologique de Michel Henry à une ontologie phénoménologique 5. Emmanuel GABELLIERI (Université Catholique de Lyon, France) : Engendrement et nouvelle naissance chez Simone Weil et Michel Henry

Section n°3 : Problématiques phénoménologiques

1. Francesco Paolo DE SANCTIS (Université de Venise, Italie) : Phénoménologie du fondement et ontologie de l’effondrement 2. Beat MICHEL (Lausanne, Suisse) : Auto-affection et adhérence 3. Hugues DUSAUSOIT (FNRS-FUNDP, Belgique) : Nihilisme et Révélation 4. Tegu JOE (Université Kyung Hee, Corée du sud) : L’incorporation et l’auto-affection pure. Le problème de l’uni-multiplicité dans la phénoménologie matérielle 5. Roberto FORMISANO (Université de Bologne, Italie) : La question de la transcendance . Les présuppositions phénoménologiques du monisme ontologique et son dépassement 6. Patrice GUILLAMAUD (Tours, France) : La transcendance inversée. Sur l’immanence, la renonciation et l’immanental

17.00 : Pause

17.30-18.15 : François-David SEBBAH (Université de Compiègne, France) : La vie d’un vivant

18.15-19.00 : Jérôme de GRAMONT (Institut Catholique de Paris, France) : De l’historial de la vie à l’histoire du vivant

19.15 : Assemblée Générale de la Société Internationale Michel Henry, sous la présidence du Pr. Jean-François LAVIGNE, et en présence de Mme Anne HENRY.

20.30 : Dîner-Buffet

Jeudi 16 décembre

9.00-9.45 : Michaël STAUDIGL (Université de Vienne, Autriche) : De la métaphysique de l’individu à la critique fondamentale de la société

9.45-10.30 : Séastien LAOUREUX (FUNDP, Belgique) : Phénoménologie matérielle et critique sociale

Pause

11.00-11.45 : Ruud WELTEN (Université de Tilburg, Pays-Bas) : Authenticité et phénoménologie matérielle

11.45-12.30 : Jean-Louis CHRETIEN (Université de Paris IV-La Sorbonne) : Titre à confirmer

Lunch

14.00-16.30 : Travaux en sessions parallèles

Section n°4 : La constellation phénoménologique 2/2

1. Elodie BOUBLIL (Université McGill, Canada) : Individuation et intentionnalité : le propre de l’ego chez Edmund Husserl et Michel Henry 2. Ben SCHEWEL (Université de Virginie, Etats-Unis) : Eugen Fink and Michel Henry. Meontic and Material Phenomenology 3. Blandine LAGRUT (Université de Lyon III, France) : Y aurait-il deux réductions ? Cogito et ontologie chez Jean-Luc Marion et Michel Henry 4. Yukio NAKA (Université Préfectorale des Beaux-arts et de la Musique d’Aichi, Japon) : Différance ou présent vivant ? La temporalité chez Husserl, Derrida et Henry 5. Claudio TARDITI (Université de Turin, Italie) : Phénoménologie ou ontologie ? Jean-Luc Marion et Michel Henry

Section n°5 : Littérature et psychanalyse

1. Jérôme THéLOT (Université de Lyon III, France) : Vie et violence 2. Simon BRUNFAUT (FNRS-UCL, Belgique) : Sans chemin et sans lumière : Kafka à l’intérieur d’une phénoménologie de la vie 3. Jérémy LAMBERT (UCL, Belgique) : Un monde par essence esthétique . L’art comme mémoire et identité dans L’amour les yeux fermés 4. Paul Cristian TEREC (Université de Cluj, Roumanie) : Le problème de l’inconscient dans la phénoménologie radicale de Michel Henry 5. Patrice VIBERT (Université de Rouen, France) : La psychanalyse au-delà de la représentation

Section n°6 : Culture, Histoire et Société

1. Eric FAŸ (EM Lyon Business School, France) : Le suspens, coup de force de la vie et voie de la délibération (ré)ouverte 2. Olivier DUCHARME (Université Laval, Québec) : Condition sociale et affectivité culturelle 3. François-Régis PUYOU (Ecole de Management de Nantes, France) : Les individus et leurs rôles. L’apport des personnages au travail vivant 4. Benoît KANABUS (FNRS-UCL, Belgique) : Idéologie et subjectivation dans la phénoménologie matérielle 5. Frederic SEYLER (Université de Metz, France) : La certitude comme enjeu éthique et épistémologique pour la phénoménologie de la vie

16.30 : Pause

17.00 : Jean-François LAVIGNE (Université de Nice, France) : Incarnation et historicité

18.00 : Séance académique d’ouverture du Fonds en présence de M. le Professeur Bruno DELVAUX, Recteur de l’UCL et des Autorités de l’UCL. Intervention de Madame le Professeur Anne HENRY.

20.00 : Réception

Vendredi 17 décembre

9.00-9.45 : Jad HATEM (Université S. Joseph de Beyrouth, Liban) : Etre la Voie, la Vérité et la Vie

9.45-10.30 : Miguel GARCIA-BARO (Université de Madrid, Espagne) : Phénoménologie matérielle et expérience mystique Pause

11.00-11.45 : Giuliano SANSONETTI (Université de Ferrare, Italie) : Révélation et langage en phénoménologie radicale

11.45-12.30 : Rolf KÜHN (Université de Fribourg, Allemagne) : La Nature aisthétique, ou l’Unité originaire de la Vie et du Monde

Lunch

14.00-16.30 : Travaux en sessions parallèles

Section n°7 : Esth-éhique de la vie

1. Pascale TABET (Université de Caen, France) : Peindre la vie. Phénoménologie de l’invisible 2. Matthieu DUBOIS (UCL, Belgique) : L’acte esthétique de la création : enjeux et formes d’une poéthique moderne 3. Michel ARCENS (Perpignan, France) : Le jazz. Une musique de la vie 4. Davide ZORDAN (Fondazione Kessler de Trente, Italie) : Le domaine de l’art et la recomposition de la duplicité de l’apparaître 5. Nicolas Garrera RITVO (Université de Memphis, Etats-Unis/Université Toulouse II-Le Mirail, France) : Ethique de la vie et éthique de la responsabilité Michel Henry avec Emmanuel Levinas

Section n°8 : Questionnements théologiques

1. Karl HEFTY (Université de Chicago, Etats-Unis) : Comment déterminer le rôle de Dieu dans la philosophie henryenne ? 2. Joseph RIVERA (Université d’Edinburgh, Royaume-Uni) : Phenomenology of Incarnation and the Question of Religious Experience 3. Giuseppina DE SIMONE (Faculté de Théologie de l’Italie méridionale, Naples, Italie) L’interiorita come via ad Deum nella fenomenologia del cristianesimo di Michel Henry 4. Sanchez H. OLVANI FERNANDO (Université Saint Bonaventure de Bogota, Colombie) : La Filosofia de la religion de Michel Henry 5. W. Chris HACKETT (Université de Virginie, Etats-Unis) : Our Bodies will be Judged . Michel Henry’s last judgement in his earliest work

Section n°9 : Affectivité vie et corporéité

1. Emmanuel GALACTEROS (Lyon, France) : Savoir et savoir-faire de la vie 2. Claudia-Cristina SERBAN : (Université Paris IV-La Sorbonne, France) : Les modalités de la vie. Actualité potentialité et impossibilité 3. Antoine VIDALIN (Collège des Bernardins Paris, France) : Genèse des actes mauvais dans une éthique de la Vie 4. Wojciech STARZYNSKI (Académie polonaise des Sciences, Varsovie, Pologne) : La passion de la générosité comme essence affective de l’ego chez Michel Henry 5. Ivano LIBERATI (Université de Rome Tor Vergata, Italie) : Auto-affezione ed emozioni. Da Michel Henry a Antonio Damasio

Section n°10 : Que peut un corps ? (en langue portugaise)

O que pode um corpo ? Que peut un corps ? C’est le thème de cette section qui inaugure la collaboration entre le Fonds Michel Henry et le Centre de Recherche CPSA de l’UCL Louvain-la- Neuve avec le Centro de Estudos de Filosofia (CEFI), Universidade Catolica Portuguesa, Lisbonne, Portugal, mais aussi la Faculdade EST – St Leopoldo, Brésil et également l’Associaçao Sigmund Freud – Porto Alegre, Brésil. Les chercheurs portugais et brésiliens de la convention présents sont Evanor DANIEL DE CASTRO, Américo PEREIRA, Cassiano REIMテO, José Maria SILVA ROSA, Karin WONDRACEK, Marcelo RAMOS SALDANHA, Paula ROSENDO et Andre Eduardo Aguirre Antunez, les travaux étant sous la direction du Professeur Florinda MARTINS.

16.30 : Pause

17.00-17-45 : Raphaël GELY (FNRS-UCL, Belgique) : Le langage et l’affectabilité radicale de la vie

17.45-18.30 : Christophe DEJOURS (Conservatoire National de Paris, France) : La vie et le travail

18.45 : Clôture des travaux


Jean-François Lavigne
Décès du Professeur Yorihiro YAMAGATA

Octobre 2010

La Société a le regret d’annoncer à ses membres, et aux amis de la Phénoménologie Matérielle, le décès récent de notre collègue et grand ami, le Professeur Yorihiro YAMAGATA, survenu le 13 janvier dernier au Japon. Professeur à l’Université Doshisha, Yorihiro YAMAGATA était devenu depuis de longues années un ami personnel de Michel Henry, dont il admirait la pensée, et dont il a beaucoup contribué, par son enseignement et ses publications, à faire connaître et comprendre l’oeuvre au Japon. Au nom de la Société, et de tous les amis de la pensée henryenne, le Bureau de la Société adresse ses plus sincères et cordiales condoléances à la famille, aux élèves et aux amis du Professeur Yamagata.

Le Président de la S.I.M.H.,

Jean-François Lavigne


Jean-François Lavigne
Parole

Décembre 2009

L’affectivité révèle l’absolu dans sa totalité parce qu’elle n’est rien d’autre que son adhérence parfaite à soi.

(EM ; p. 858)


Roland Vaschalde
Parole

Décembre 2009

L’histoire originelle est le devenir immanent des tonalités subjectives de l’existence

(EM ; p. 842)


Roland Vaschalde
Parole

Décembre 2009

Dès qu’un homme vit, il éprouve des sentiments, et cela non pas en raison des circonstances... mais sur le fond de l’essence de la vie en lui.

(EM : p. 838)


Roland Vaschalde
Parole

Octobre 2009

Souffrance et joie ensemble et indistinctement composent et désignent ce qui se phénoménalise originellement dans l’être et le constitue, l’effectivité de la Parousie.

(EM : p. 832)


Roland Vaschalde
Parole

Septembre 2009

Ce qui se réalise dans l’impuissance du souffrir...est l’obtention de soi, le devenir et le surgissement du sentiment en lui-même dans la jouissance de ce qu’il est, est la jouissance, est la joie.

(EM, p. 830)


Roland Vaschalde
Parole

Août 2009

Ce qui parle dans le Logos originel, le sentiment, ...parle avant toute interprétation et indépendamment d’elle, parle au nom de l’absolu et rien n’a pouvoir contre sa parole.

(EM ; p. 690)


Roland Vaschalde
Parole

Juillet 2009

« Le projet d’éclairer nos sentiments...est vide de sens. »

(EM : p. 686)


Roland Vaschalde
Parole

Mai 2009

« Il n’ya pas de représentations ’pures’...Tous les motifs sont nécessairement des mobiles ».

(EM : p. 661)


Roland Vaschalde
Parole

Avril 2009

Ce n’est pas ce qui arrive qui détermine l’affectivité mais l’affectivité rend possible la venue de ce qui vient et le détermine, détermine ce qui arrive comme affectif.

(EM : p. 611)


Roland Vaschalde
Parole

Février 2009

Nous n’éprouvons pas n’importe quoi devant n’importe quoi. Les sentiments que provoquent en nous les choses sont la conscience de leur constitution...C’est l’objet, non l’étant, qui nous affecte.

(EM : p. 606-610)


Roland Vaschalde
Parole

Janvier 2009

Tout comprendre est affectif

(EM, p. 603)


Roland Vaschalde
Parole

Novembre 2008

Le sentiment est la force originelle, en lui s’établit le rassemblement édificateur de ce qui est et sans lequel rien ne serait...L’essence de la subjectivité est l’affectivité.

(EM : p. 594-595)


Roland Vaschalde
Parole

Octobre 2008

« Le sentiment est le don qui ne peut être refusé, il est la venue de ce qui ne peut être écarté...Dans l’impuissance du souffrir se fait jour la puissance du sentiment. »

(EM, p. 593)


Roland Vaschalde
Parole

Septembre 2008

L’affectivité est la révélation de l’être tel qu’il se révèle à lui-même dans sa passivité originelle à l’égard de soi

(EM p. 586)


Roland Vaschalde
Parole

Août 2008

« CE QUI SE SENT SANS QUE CE SOIT PAR L’INTERMEDIAIRE D’UN SENS EST DANS SON ESSENCE AFFECTIVITE. L’affectivité est l’essence de l’auto-affection, sa possibilité non théorique ou spéculative mais concrète...L’affectivité est l’essence originaire de la révélation. »

(EM : p. 577-578)


Roland Vaschalde
Parole

Juillet 2008

Car l’invisible n’est rien qui soit au-delà du visible, rien de « transcendant », il est l’essence originelle de la vie telle que, s’accomplissant, dans une sphère d’immanence radicale, elle ne se lève jamais dans la transcendance et ne peut non plus se montrer en elle.

(EM ; p : 568)


Roland Vaschalde
Parole

Juin 2008

L’opposition du visible et de l’invisible, loin d’impliquer leur insertion dans l’unité dialectique d’un seul processus, exprime au contraire, comme opposition du réel et de l’irréel, l’hétérogénéité ontologique radicale de leurs essences et trouve en elle son fondement.

(EM ; p. 564)


Roland Vaschalde
Parole

Mai 2008

L’invisible n’est pas le concept antithétique de la phénoménalité, il en est la détermination première et fondamentale...L’invisible se phénoménalise en lui-même en tant que tel, il est de part en part phénomène, révélation et, bien plus, l’essence de celle-ci...L’invisible n’est rien d’obscur.

(EM, p. 550)


Roland Vaschalde
Parole

Mai 2008

En tant qu’elle ne se manifeste pas dans le monde, dans le pur milieu de visibilité où toute chose devient visible...l’essence est invisible...Aucun horizon de lumière...ne se lève en ce qui cohère avec soi dans l’unité absolue de son immanence radicale.

(EM, p. 549)


Roland Vaschalde
Parole

Avril 2008

« ’Qui cherche ne trouve pas’ [Kafka]...Suivre un chemin de telle manière que, croyant approcher du but, on ne cesse de s’en éloigner, c’est là proprement s’égarer. Toute recherche connaissante a, en ce qui concerne son but ultime, le caractère d’un égarement. »

(EM ; pp. 506-507)


Roland Vaschalde
Parole

Mars 2008

« Dès qu’une pensée a affaire à la vie...la connaissance n’est plus pour elle un moyen de connaître...mais ce qui interdit tout accès et barre toute voie. »

(EM ; p. 504)


Roland Vaschalde
Parole

Février 2008

« C’est parce qu’elle se retient hors de l’extériorité que l’essence peut s’ouvrir à celle-ci, c’est parce qu’elle ne se montre pas en elle qu’elle est sa condition. »

(EM, p. 498)


Roland Vaschalde
Parole

Janvier 2008

« Au moment de la négation de l’immanence par la conscience philosophique prééxiste celui de son affirmation immédiate dans la vie. »

(EM, p. 489)


Roland Vaschalde
Parole

Janvier 2008

« Ce qu’oublie la pensée de l’extériorité quand elle manque l’essence qui se retient hors de celle-ci, c’est elle-même...Mais la pensée porte en elle l’essence qu’elle nie »

(EM : p. 486-488)


Roland Vaschalde
Parole

Décembre 2007

« L’immanence ne fonde pas seulement, chaque fois, une situation, elle est l’essence de la vie. Voilà pourquoi celle-ci est ce qu’on ne voit jamais et échappe perpétuellement à notre regard...L’oubli est le fait de la pensée...,le fait ...de ne pas penser à cette essence qui, cependant, la rend possible et se trouve comme telle toujours présente. »

(EM : p. 482-483)


Roland Vaschalde
Parole

Décembre 2007

« Parce que ...la non-manifestation de l’essence dans la manifestation de l’horizon et dans le monde est incluse dans sa structure, ...la dissimulation ne concerne pas seulement l’essence, elle est son oeuvre. Pour cette raison aussi, elle n’est ni accidentelle ni provisoire et ne peut être surmontée. L’idée d’une manifestation de l’essence dans le monde est par principe absurde. »

(EM, p. 479-480)


Roland Vaschalde
Parole

Novembre 2007

« Etre situé veut dire, pour la transcendance, ne pas être le fondement de sa situation. »

(EM, p. 439)


Roland Vaschalde
Parole

Novembre 2007

« Qu’elle ne puisse être transcendée, c’est-à-dire aussi bien qu’on ne puisse lui échapper ni se soustraire à son action, détermine la transcendance comme ce dont l’oeuvre s’accomplit toujours, le surgissement de l’extériorité comme le destin irrévocable de l’être. Dans un tel surgissement prennent forme cependant et s’historialisent la possibilité et l’effectivité d’une vue et d’un point de vue. »

(EM : p. 429)


Roland Vaschalde
Parole

Octobre 2007

« La transcendance a un soi, elle est la transcendance de son soi. C’est à partir de celui-ci seulement qu’elle existe, de telle manière que ce soi n’est jamais ce qu’elle transcende , mais ce qui transcende. »

(EM : p. 427)


Roland Vaschalde
Parole

Octobre 2007

« C’est à l’égard de soi que l’essence se révèle foncièrement impuissante...et tout d’abord comme impossibilité de ’sortir de soi’ »

(EM : p. 419)


Roland Vaschalde
Parole

Octobre 2007

« Ainsi la réalité de l’être s’épuise -t-elle dans l’expérience originaire qu’il a de soi, de telle manière qu’il n’y a rien au-delà de cette expérience et qu’en elle l’être est tout entier présent à lui-même...Chance, dit Kafka, que le sol sur lequel tu te tiens ne peut être plus large que les deux pieds qui le couvrent. »

(EM, p : 361)


Roland Vaschalde
Parole

Septembre 2007

« L’immanence...est la catégorie ontologique fondamentale qui rend possible le dépassement lui-même comme tel...Les concepts de la transcendance et de l’immanence se laissent saisir dans leur rapport vrai qui n’est pas un rapport d’opposition mais de fondation. »

(EM, p. 323)


Roland Vaschalde
Parole

Août 2007

Le « se rapporter à » du rapport ne trouve pas sa condition dans la transcendance, il est au contraire ce qui la rend possible...« Se rapporter à » signifie « s’apporter soi-même auprès de »...Dans l’objectivité il n’y a pas de rapport.

(EM, p. 316-318)


Roland Vaschalde
Parole

Août 2007

« L’immanence de la transcendance est sa révélation...et le comment révélé de cette révélation est notre vision elle-même, telle qu’elle est. »

(EM, p. 313-314)


Roland Vaschalde
Parole

Juillet 2007

...la transcendance n’est pas ce qui assure la possibilité de sa propre réceptivité...la manifestation originaire de la transcendance n’est pas l’oeuvre de la transcendance elle-même...L’immanence est l’essence de la transcendance.

(EM, p. 259, 309)


Roland Vaschalde
Parole

Juillet 2007

Ce n’est pas le savoir philosophique qui importe. La philosophie vient toujours trop tard car ce qu’elle dit était au commencement.

(EM, p. 206)


Roland Vaschalde
Parole

Juin 2007

La Parousie se produit à l’origine parce qu’elle constitue l’essence de celle-ci. Parce qu’elle constitue l’essence de l’origine, la Parousie ne résulte d’aucun progrès, elle en est la présupposition...Le destin de l’absolu ne se joue pas dans l’histoire.

(EM, p. 204)


Roland Vaschalde
Parole

Juin 2007

« La phénoménologie recherche la Parousie de l’absolu sur le fondement de l’absolu compris comme la Parousie. »

(EM : p. 69)


Roland Vaschalde
Parole

Mai 2007

« A ’la vérité de l’existence’ qui varie selon la manière dont l’existence comprend toute chose et soi-même, s’oppose radicalement ’la vérité de l’existence’ qui désigne l’essence même de celle-ci en tant que cette essence est la manifestation originaire de l’être et, comme telle, la vérité. »

(EM, p. 193)


Roland Vaschalde
Parole

Février 2007

« Ce qui se maintient...dans cette identité fondamentale de sa réalité et d’un ’parvenir’ à cette réalité, c’est la vie elle-même »

(EM, p. 53)


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