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4 octobre 2008

Je me permets d’intervenir pour donner la référence suivante qui est une réflexon importante sur ce problème : L’immanence à la limite - Recherches sur la phénoménologie de Michel Henry de Sébastien Laoureux, ed. cerf. Notamment la partie intitulée « Les figure du » continu résistant « biranien dans la phénoménologie matérielle ». D’après moi Michel Henry permet sur cette question, justement de dépasser le problème entre réalisme et idéalisme. Ce n’est d’ailleurs pas pour rien si selon lui « l’être » (terme qu’il laissera tomber dans ses dernières oeuvres) c’est la Vie, qui se connaît chez le vivant (l’Essence de la manifestation). Et aussi qu’il nommera sa philosophie et méthode, phénoménologie matérielle. Le réel étant avant tout la vie des vivants, dans leur auto-affection.

Elle permet d’éviter selon moi les deux écueils de l’idéalisme et du réalisme :

- de l’idéalisme : la réalité n’est pas inconnaissable et que des idées ou productions des esprits. L’autoaffection nous relie à la Vie, aux autres et enfin au monde.

- du réalisme : la réalité n’est pas un réel objectif, connaissable en dehors de soi. Pour la même raison.

J’ai même envie de dire : Michel Henry est plus réaliste que le réalisme objectif en ce qu’il tient compte de la vie des sujets. Cependant pourrait-on parler pour lui « d’un réalisme transcendantal » ?

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